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D’Une ere de negotiations vers une autre d’ accords virtuels

Ali Can UZUN alicuzun

Dans le monde d'aujourd'hui, l'augmentation des moyens de communication a donné une nouvelle forme a la diplomatie. Les acteurs ont abandonné la façon traditionnelle de l'interaction dans les relations internationales; tout un réseau de grande échelle de nouveaux agents a été établi. Un nouveau type de communication sans limites sur internet et les réseaux sociaux, en particulier, a permis le commencement d’une nouvelle forme de diplomatie: la diplomatie numérique. Pour cette raison, je crois que la communauté internationale devrait user de la diplomatie numérique a bon escient et de manière plus approfondie. Le sommet de G­20, un des événements le plus importants de l’année a une importance majeur dans cette mesure comme la diffusion de l’information serait bien fait sur l’internet. Cependant, avant tout il faudra comprendre le sens et les fonctions de ce nouveau terme.

La fonction de la diplomatie numérique peut être mieux comprise à travers trois piliers, qui sont: la souveraineté, la pratique et la gouvernance (Gomart, Thomas, De La Diplomatie numerique, Revue de deux mondes, 2013). Sur la question de la souveraineté, le concept traditionnel de l'État inclue défendre son territoire avec son armée. Cela étant dit, dans la diplomatie numérique, les menaces se produisent grâce à l'aide des moyens d'information. Par conséquent, il n'y a pas de victimes directes. Pour cette raison, les États devraient accroître leur capacité de réaction informatique afin de surmonter les impasses de sécurité potentielles. Par exemple, lors du Printemps arabe, si le "#tahrir" hashtag avait été remarqué plus tot, l’Etat Egyptien aurait mieux pu faire face aux événements et éviter une partie de la violence. Pour la pratique, il est important de bien comprendre les deux dimensions importantes de ces deux premiers piliers, qui sont l'État et l'individu. Après tout, la diplomatie numérique rassemble le discours local et l'approche globale. Quant à la gouvernance, la différenciation entre la “gouvernance sur internet” et la “gouvernance de l’internet” devrait être faite. Sans aucun doute, si aucune de ces mesures n’est prise, l’Etat avec la plus forte presence sur internet aurait le pouvoir de dominer, ou d’abuser, les plateformes informatiques.

D'une part, nous vivons dans une ère ou la primordiale de l’internet influence nos modes de communication. Maintenant, nous partageons tous nos sentiments et nos idées dans une fourchette de 140 mots comme dans le cas de Twitter. En outre, le contexte de la citoyenneté est en train de devenir «netizenship”, tout comme le terme international évolue en« internetional'. A cette échelle, on peut en déduire que la définition des diplomates est en cours de changement vers «Twiplomats '. Ces changements provoquent ainsi l'évolution des relations internationales et ses acteurs. Comme les réseaux sociaux sont devenus la source d'information la plus viable, la plupart des opérations telles que les mises à jour dans les dialogues bilatéraux, les déclarations officielles et même les accords internationaux sont faites sur numériquement, comme dans le cas de la Finlande et de l'Estonie en 2013. Alors, on peut prévoir que tel pourrait être la situation pour le G­20 dans les sommets a venir meme si pas dans celui­ci.

D'autre part, la numérisation de la diplomatie permet non seulement des interactions intergouvernementales, mais permet aussi les interactions interpersonnelles et celles entre le gouvernement et le peuple possible. Cela entraine également la redistribution du pouvoir des gouvernements et d'autres acteurs majeurs vers les personnes et entités mineures. Comme le nouvelle generation de l’internet requiert de faire partie de système international, l’utilisation de moyens comme Twitter et Facebook sera primordial pour avoir les reactions des peuples et être capable de presenter des politiques selon leurs besoins.

Enfin, désormais, il y a une micro­diplomatie qui est accessible a tous. Celle­ci a remplace la macro­diplomatie, qui était seulement accessible par les Etats et autres acteurs internationaux. À cet égard, la diplomatie numérique remplace la diplomatie traditionnelle. Il est clair que le monde devient de plus en plus interconnecté tous les jours. Ainsi, de nos jours ou la réalité est augmentée, la diplomatie numérique devrait être une priorité dans l'agenda de la politique étrangère de chaque Etat et surtout dans ce cas la, dans les vingts economies les plus grands du monde qui vont réunir a Antalya, Turquie le 15­16 Novembre.